Commune de 315 habitants (au dernier recensement de 2015)
Située entre Rumilly et Frangy, à 505 mètres d’altitude, sous Clermont-en-Genevois, à 40 mn de Genève, Crempigny-Bonneguête est une commune rurale de 593 hectares.
Véritable écrin de verdure, pâturages et forêts, elle bénéficie d’un micro climat. Sa situation attire les jeunes familles et elle connaît une nette hausse de sa population depuis une dizaine d’années.
La fusion des deux villages Crempigny et Bonneguête, installés au pied de la montagne des Princes, date d’août 1973.
Devant la chapelle Saint Blaise, entourée de maisons traditionnelles, un superbe tilleul de plus de 300 ans domine la vallée. Près de l’église Saint Quentin, le regard est attiré par l’ancienne auberge « Le Relais de Crempigny » à la superbe façade peinte à l’occasion du tournage du film « L’empire du taureau » avec Michel Galabru et des habitants de la commune. Elle fut un haut lieu de rencontres des notables des villes alentours.
La fontaine proche permet aux cyclistes chevronnés de se désaltérer tout en contemplant la façade de l’auberge. Quelques sentiers pédestres et VTTistes permettent de jolies promenades familiales.
Dernièrement, la commune s’est dotée d’un distributeur automatique de pains qui rend un grand service aux habitants.
Habiter à Crempigny Bonneguête, loin de la pollution et des tumultes de la ville, permet de se ressourcer et de vivre pleinement.
Mais où sommes nous cachés ??
Un peu d’histoire !
- Débutons avec les armoiries des seigneures de Bévy.
de Charrière
« d’or à la bande composée d’azur et de gueule »
de la Faverge de Monpon
« D’azur à la croix d’or chargée d’une croix de gueule cantonnée d’ancres d’or et de calices de même »
- Les quelques éléments entre nos mains.
Au Moyen-Age, Bonneguête dépendait de la seigneurie de
Perronet d’Hauteville -sur-Fier auquel le Comte Amédée de Genève aurait concédé en 1346 une juridiction sur Bonneguête, Sion et Versonnex.
Après l’affranchissement général (abolition de la féodalité en 1792), la communauté ne devait que des « servis » aux Menthon d’Aviernoz.
Sur le ravin de la Morge, la maison forte de Bévy (« le château ») était la propriété des nobles de Charrière au XVe siècle, puis des nobles de la Faverge de Monpon. La descendance des Bévy survit à Massingy. Les derniers propriétaires de la maison forte : Hyboux de Groisy, Marius Gruffat de Bonneguête, Bibollet et Branchard.
Les Sires de Crempigny, au Moyen-Age, étaient les vassaux du Comte de Genève. En 1279, Philippe de Crempigny était l’homme lige (dévoué) du Comte pour le fief de Crempigny, Clermont, Quincier et Vers.
Au Moyen-Age, les seigneurs de Crempigny possédaient un château dont il reste les bases : une maison forte des Sires de Crempigny , aujourd’hui encore appelée « le Château » (de Fey).
Au XVIIIe siècle, la Seigneurie tenue par les Berthier de Saint-Vincent avaient des relations difficiles avec la communauté : cette famille s’était arrogé près de 53% des biens cadastrés et avait le quasi-monopole des moulins à blé. Un procès se déroula de 1717 à 1720. Le curé prit fait et cause pour la population. Le seigneur perdit son procès.
Actuellement, la maison forte est occupée par la famille Rolland.
La route de la chapelle, il y bien longtemps.
La maison forte de Bévy
Source : Louis Gruffat (1906-1966)